PSA Peugeot Citroën : suppression de 3.500 emplois en Europe
Le groupe PSA Peugeot Citroën a annoncé mercredi un plan d’économie de 800 millions d’euros dès 2012 qui devrait entraîner la suppression de 3.500 postes en Europe l’an prochain ainsi qu’environ 2.500 emplois de sous-traitants.
Des mesures sur les « structures du groupe », notamment dans le commerce, le marketing, l’informatique et la recherche et développement, « pourraient avoir pour conséquence la suppression de 2.500 emplois en Europe en 2012 », précise un communiqué de PSA Peugeot Citroën. En production, le groupe prévoit une baisse des effectifs de 1.000 postes en Europe.
Par ailleurs, le groupe mettra fin à des « contrats de prestations externes à hauteur de 2.500 emplois environ qui pourraient être partiellement remplacés par des salariés du Groupe ».
Ce plan visant à « restaurer la compétitivité et la rentabilité de la division automobile », a été présenté mercredi par la direction générale du groupe automobile lors d’un comité de groupe européen réuni en session extraordinaire.
Parallèlement, le constructeur cherche à «se globaliser» davantage pour mieux tirer profit des vecteurs de croissance que représentent «l’Asie, la Russie et l’Amérique latine», poursuit le président du directoire. Le groupe a ainsi annoncé ce mercredi un investissement de 200 à 250 millions d’euros par an sur la période 2012-2015 afin de doubler ses capacités de production au Brésil.
PSA n’avait pas fait mystère de son intention de réduire la voilure sur le vieux Continent. À la mi-septembre, Philippe Varin confiait avoir déjà «identifié des sureffectifs», alors que le marché européen ralentissait déjà. En France, en Allemagne, en Italie ou encore en Espagne, le groupe cherche du coup à «monter en gamme» pour augmenter ses marges, précise Philippe Varin. Pour ce faire, le constructeur a initié un vaste plan d’économie sur trois ans dès 2009 (dans lequel s’inscrivent les mesures du jour), visant à économiser 3,7 milliards d’euros en tout, en tirant sur les achats et les frais fixes.
Après ces annonces sociales, le titre du constructeur automobile évoluait en nette hausse en fin de matinée, gagnant 2,55% à 17,50 euros.
Je constate que le mal qui ronge nos industries est présent même là où on s’y attend le moins.
Ainsi un technicien ONF nous racontait lors d’une réunion en mairie la façon dont était réorganisé l’ONF. Encore plus de barreurs dans les bureaux et encore moins d’agent dans les forêts. Ainsi, les nouveaux cadres pensent pouvoir tout gérer par des tableurs et des indicateurs de performance. Et quand l’indicateur remonte un problème, les barreurs du premier étage oublient de le remonter aux barreurs du second. J’y ait vu tant de similitudes avec nos grandes industries que ça en devenait navrant…